jeudi 30 octobre 2014

54ème Congrès national des Centres de Santé. Un succès oui mais...


Ce congrès 2014, malgré de nombreuses difficultés conjoncturelles, a été un succès d’audience, de fréquentation, marqué par la richesse et la diversité des thèmes abordés ainsi que par le haut niveau de qualité des nombreuses interventions. Si la Ministre de la Santé était présente l’an passé pour marquer son intérêt pour les démarches portées par les Centres de Santé, elle s’était fait représenter, pour son discours d’ouverture du congrès, par le Directeur Général de la Direction Générale de l’Offre de Soins (DGOS) et, par ailleurs, c’est la Secrétaire d’Etat à la Politique de la Ville qui faisait, le 2ème jour, une allocution au nom de son Ministère. D’autre part, de plus en plus nombreux sont les responsables nationaux et régionaux qui tiennent à suivre nos travaux : que ce soient les directeurs d’ARS et de CPAM, les présidents d’ordres, les responsables de la CNAM, les représentants de l’HAS, de plus en plus d’élus locaux...

dimanche 19 octobre 2014

Filière universitaire de médecine générale et centres de santé. Une évidence...?

Depuis 2004, la médecine générale est devenue spécialité.
Comme tous les autres spécialistes, les jeunes médecins généralistes qui terminent leurs études sont donc titulaires d’un Diplôme d’études spécialisées (DES). Et, à l’instar de toute discipline universitaire, la médecine générale se dote d’une Filière universitaire de médecine générale (FUMG) destinée à encadrer la formation de ces futurs professionnels et à développer  la recherche en médecine générale.
Les centres de santé ont toute leur part à prendre dans la construction de cette filière.

mercredi 15 octobre 2014

Mobilisation de la coordination de défense et de promotion des centres de santé


Cette coordination, composée essentiellement de l’Union Syndicale des Médecins de Centres de Santé, du Syndicat National des Chirurgiens dentistes de Centres de santé, du Syndicat des Kinésithérapeutes de centres de santé et de comités d’usagers des centres de santé est particulièrement inquiète du peu d’empressement de la CNAM à répondre aux besoins  de financements des missions et services portés par les centres de santé, des louanges non suivies de véritables décisions en faveur de nos structures de la part du ministère de la santé, de l’attitude de certains  nouveaux maires fraichement élus vis-à-vis de l’important service au public que représente nos centres, se mobilise.

mercredi 1 octobre 2014

Rémunérer à l'acte menace les centres de santé


La rémunération à l'activité sélectionne les actes et met en danger les centres de santé.

Plusieurs rapports récents préconisent le paiement des praticiens à l'activité dans un souci de bonne gestion des structures (une étude commanditée par l'ARSIF, une autre par un organisme mutualiste et le rapport de l'IGAS sur les centres de santé paru en juillet 2013)

Selon les conclusions de ces études, ce type de rémunération favoriserait une certaine forme de productivité, laissant à penser que les praticiens salariés dormiraient quelque peu sur leur lauriers et seraient générateurs de « déficit » pour les structures dans lesquelles ils exercent.

Traditionnellement, les centres de santé, en particulier les centres de santé municipaux historiques, rémunèrent leurs praticiens à la fonction.
Certains gestionnaires municipaux, associatifs ou mutualistes ont, petit à petit, fait entrer une part de rémunération à l'activité dans la rémunération des praticiens, soit en intéressant leurs salariés aux actes techniques via un pourcentage de celui-ci, soit en substituant totalement le salaire fixe à une rémunération stricte à l'activité.